Question ? Contactez u/EauRegale.
Dernière révision : 03/11/2022La négation encadre le verbe conjugué.
Il ne mange pas. Il n'a pas mangé. Ne pas manger.
En plus de l'ajout des particules ne et pas, des changements d'articles s'opèrent.
le/la/l'/les -> ne ... pas le/la/l'/les
J'aime le chocolat. -> Je n'aime pas le chocolat.
J'ai pris l'avion. -> Je n'ai jamais pris l'avion.
un/une/des -> ne ... pas de/d'
Je veux un château. -> Je ne veux pas de château.
J'ai des enfants. -> Je n'ai pas d'enfant(s)
Sauf avec être et pour marquer une opposition.
C'est une vieille voiture. -> Ce n'est pas une vieille voiture.
Je n'ai pas une voiture, j'en ai trois.
du/de la/de l' -> ne ... pas de/d'
J'ai de la chance. -> Je n'ai pas de chance.
Je bois de l'eau. -> Je ne bois pas d'eau.
Sauf avec être et pour marquer l'opposition.
C'est de l'eau. -> Ce n'est pas de l'eau.
Je ne bois pas de l'eau, je bois du thé.
Il existe d'autres négations, comme ne...rien, ne...jamais, ne personne, ne...ni...ni
de peut être une préposition, entre deux noms, il marque la possession, la provenance ou la composition. de sera en plus suivi d'un article si il accompagne une chose ou une personne déterminée, càd indiqué d'une manière précise.
La voiture de Pierre. Une bouteille de jus d'orange. Un mur de briques. Un article de journal. Un article du journal Le Monde. Une peinture de la Renaissance. Le château de la Reine.
de peut être un article partitif, il marque une quantité qui ne peut être comptée. Il prend les formes de avec les phrases négatives ou avec des adverbes de quantité (un peu de, beaucoup de, énormément de, plein de, etc) et du/de la/de l' dans les autres cas. L'article partitif dans son entierté (du/de la/de l') a valeur de déterminant.
Malgré leur forme identique, l'article partitif et l'article défini précédé de la préposition « de » ne doivent pas être confondus :
Je parle de l'eau. / Je veux de l'eau.
de est la forme contractée de de+des
Une paire de lunettes. Un jeu d'enfants.
de est la forme contractée de de+article partitif
Il parle d'amour. Il boit beaucoup de lait. Un morceau de sucre.
Enfin, de est la forme de l'article indéfini des devant un adjectif.
Je fais de (très) bons gâteaux.
La préposition, comme l'article est répétée dans une énumération.
Je veux du rouge, du bleu, du vert. Je parle de..., de...
Avec la préposition à
à+le -> au
à+la -> à la
à+les -> aux
Une tarte aux pommes. Il parle à la directrice.
Avec la préposition de et les articles indéfinis
de+le -> du
de+la -> de la
de+l' -> de l'
de+les -> des
Des fleurs du jardin. Une part de la tarte de Luc. Les clés de la voiture verte. Il parle des films qu'il a vus.
Avec la préposition de et les articles définis
de+un -> d'un
de+une -> d'une
de+des -> de/d'
Une paire de lunettes. Un jeu d'enfants. Il parle d'un film. Il a beaucoup de problèmes.
Avec un article partitif
de+du -> de
de+de la -> de
de+de l' -> d'
Il parle d'amour. Il boit beaucoup de lait. Un morceau de sucre.
très s'utilise avec certains adjectifs.
Je suis très content. Elle est très intelligente.
très n'est pas utilisé avec une adjectif qui exprime une idée de superlatif. (minuscule, grandiose, incroyable, captivant, etc). On utilise alors vraiment.
C'est vraiment génial.
très s'utilise avec les adverbes.
Je vais très souvent au cinéma. Elle travaille très bien.
Enfin, très s'utilise avec certaines expressions comme :
avoir faim, avoir soif, avoir peur, avoir envie, avoir mal, avoir froid...
être en colère, être en retard, faire plaisir
beaucoup s'utilise avec des verbes.
Il aime beaucoup les spaghettis. Il a beaucoup travaillé.
Ou comme partitif avec un nom.
Beaucoup d'amis. Beaucoup de chance.
Enfin, avec les adverbes trop et plus
Il est beaucoup trop jeune pour trouver cela intéressant. Vous êtes beaucoup trop en retard, j'ai déjà terminé ! Elle travaille beaucoup trop. Ils vont beaucoup plus souvent au cinéma, cette année. Elle a beaucoup plus d'imagination que moi.
Je suis vraiment très contente. Elle est vraiment très intelligente. Il travaille vraiment très bien. Ils vont vraiment très souvent au cinéma. J'ai vraiment très envie de manger un bon cassoulet. Vous êtes vraiment très en retard. Nous avons commencé sans vous. Votre message nous a fait vraiment très plaisir. Il aime vraiment beaucoup les spaghettis. Il a vraiment beaucoup travaillé. Elle a vraiment beaucoup de chance. Il a vraiment beaucoup d'amis. Il est vraiment beaucoup trop jeune pour trouver cela intéressant. Vous êtes vraiment beaucoup trop en retard, j'ai déjà terminé ! Elle travaille vraiment beaucoup trop. Ils vont vraiment beaucoup plus souvent au cinéma, cette année. Elle a vraiment beaucoup plus d'imagination que moi.
De manière générale il est n'est pas suivi d'un article mais plutôt d'un adjectif.
C'est un ami, il est sympa.
Ce ne sont pas de vrais gâteaux. Ils sont néanmoins très bons.
c'est n'est jamais accordé.
J'aime les fleurs. Elles sont jolies. C'est joli.
Connaître et savoir s'emploient en utilisant une structure grammaticale différente :
Connaître n'est jamais suivi d'un verbe, il est suivi d'un nom, d'une personne ou d'un lieu.
Savoir peut être suivi d'un verbe à l'infinitif ou d'une proposition subordonnée (introduite par que, qui, quand, où, comment, pourquoi...)
Je sais parler anglais et je connais l'anglais.
Les adverbes comme donc, cependant, peut-être, etc. sont préférablement placés après le verbe conjugué.
Les professions peuvent ne pas prendre d'article, cette règle s'étend à toute activité à valeur d'adjectif :
Elle est adolescente. Elle est lycéenne. Je suis champion du monde. Je suis capitaine de chalutier. Quand elle était bébé.
Je rêvais de devenir acteur ou Président de la République mais j'ai fini marin pêcheur.
Il faut que l'activité puisse être considérée comme un adjectif.
Jean-Luc est médecin. Jean-Luc est le médecin de ma famille.
Buzz Aldrin était astronaute. Buzz Aldrin est un astronaute connu
faire a des emplois multiples en français, l'un d'eux et le faire causatif qui se construit ainsi : faire (conjugué ou non) + infinitif. Le sujet ne fait pas l'action mais utilise un moyen pour arriver au résultat. Exemples :
Je fais chauffer de l'eau.
Le sujet utilise un moyen pour chauffer de l'eau (une bouilloire par exemple).
Je fais laver ma voiture.
Le sujet demande à quelqu'un de laver sa voiture.
Je fais faire ma maison.
Le sujet demande à quelqu'un de faire sa maison.
Le participe passé de faire est toujours invariable et les pronoms se placent devant l'auxiliaire
J'ai fait découvrir la ville à mes amis. -> Je la leur ai fait découvrir.
Détails : Ressource 1. Ressource 2.
que est utilisé pour éviter les répétitions de conjonctions comme si, quand, etc.
Quand je serai grand et quand/que je serai riche, je ferai le tour du monde.
S'il fait beau et si/que j'ai du temps libre, je ferai une promenade.
Quand j'ai du temps libre mais quand/que il fait moche, j'aime regarder la télévision.
L'adjectif n'est pas accordé dans cette formulation. La présence du de est indispensable.
Quelque chose de lourd. Quelqu'un de gentil.
Attention à la traduction des participes présents anglais en français où l'on utilise parfois l'infinitif.
J'ai passé la nuit à dormir. Je le vois travailler sur ses projets. Il est parti faire les courses.
Description de la scène à l'imparfait, événement perturbateur au passé composé :
Je lisais un livre quand une mouche m'a interrompu. J'étais en vacance et je suis rentré.
Description d'un état/d'une habitude à l'imparfait, changement d'état/d'habitude au passé composé :
Quand j'étais petit, je faisais du vélo. Quand je suis tombé de vélo, j'ai arrêté d'en faire.
Quand j'étais petit, j'habitais à la campagne. Quand j'ai eu mon bac, j'ai déménagé à Paris.
Chaque matin, je prenais deux croissants au petit déjeuner.
Description d'une action qui a duré dans le temps de façon indéfinie à l'imparfait (ou dont la fin n'a pas d'importance), description d'une action qui a duré dans le temps de façon définie au passé composé :
Avant, je faisais du vélo. Quand j'étais petit je faisais de la natation. J'ai fait de la natation de 14 à 16 ans.
Avec le conditionnel présent, dans une proposition subordonnée conditionnelle en si..., l'imparfait exprime une condition contrefactuelle, on dit aussi : irréelle, autrement dit contraire à la réalité présente :
Si j'étais (imparfait) riche (mais ce n'est pas le cas), je m'achèterais (présent du conditionnel) un château médiéval.
Le conditionnel modal sert à :
Le conditionnel présent sert à exprimer le souhait :
Je voudrais être riche.
Le conditionnel présent sert à exprimer l'incertitude :
Selon la rumeur, le président démissionnerait demain.
Le conditionnel présent sert à atténuer une demande :
Pourriez-vous m'aider ?
Il aurait dû nous prévenir. J'aurais voulu devenir astronaute.
S'il faisait beau, nous serions heureux. Si j'étais riche, j'achèterais un château.
S'il avait fait beau, nous aurions été heureux. Si j'avais été riche, j'aurais acheté un château.
Le conditionnel temporel sert à exprimer le futur du passé :
Hier, j'ai dit à ma mère que je l'accompagnerais faire du lèche-vitrine
En apprendre plus sur :
Le subjonctif est appelé après certaines constructions, en voici les principales :
Il faut que...
Il faut que je finisse ce memorandum de français. Il faut que j'aille à la banque.
Exprimer l'opinion ou le sentiment avec un tournure impersonnelle C'est/Il est+adjectif+que.
C'est important que tu sois là. Il est nécessaire que tu viennes. C'est triste qu'elle soit partie. C'est étrange qu'il ne soit toujours pas là. Il est crucial que tu ailles à l'hôpital. Il est impossible que la Terre soit plate. C'est peu probable que l'on se fasse envahir par des extraterrestres. Il est bizarre qu'elle ait un serpent de compagnie.
Exceptions : C'est/Il est sûr/certain que...+indicatif
Exprimer l'opinion ou le sentiment avec un tournure personnelle Je suis/Tu es/...+adjectif+que.
Je suis heureux que tu sois là. Je suis dégoûté qu'il faille faire l'exercice 4. Il est triste qu'elle ne soit pas avec lui. Il est surpris qu'elle vienne.
Exceptions : Je suis sûr/certain que...+indicatif
Sauf si le sujet du verbe de la principale est le même que celui de la subordonnée, auquel cas, la conjonction disparaît et on utilise l'infinitif.
Je suis heureux d'être là. Il est triste de na pas être avec elle.
Exprimer l'opinion avec certains verbes de jugement (préférer, souhaiter, vouloir, suggérer, avoir besoin, supposer, etc.) :
Je veux que tu viennes. J'ai besoin que tu sois là.
Sauf si le sujet du verbe de la principale est le même que celui de la subordonnée, auquel cas, la conjonction disparaît et on utilise l'infinitif.
Je veux venir. J'ai besoin d'être là.
Exprimer le sentiment avec un verbe de sentiment (aimer, détester, avoir peur, regretter, etc.)
Je déteste que vous soyez en retard. J'ai peur qu'il doive aller en prison.
Sauf si le sujet du verbe de la principale est le même que celui de la subordonnée, auquel cas, la conjonction disparaît et on utilise l'infinitif.
Je déteste être en retard. J'ai peur de devoir aller en prison.
Avec les verbes penser, croire, espérer, etc. à la forme négative ou interrogative.
Je ne crois pas que la Terre soit plate. Je ne pense pas que tu doives faire l'exercice 4. Pensez-vous qu'il lui soit arrivé quelque chose ?
Sauf si le sujet du verbe de la principale est le même que celui de la subordonnée, auquel cas, la conjonction disparaît et on utilise l'infinitif.
Je ne crois pas être en retard.
Bien qu'elle soit... Pour qu'il vienne.
C'est la meilleure idée que j'aie eue. C'est la seule décision qu'il puisse prendre. C'est le pire film qu'il ait vu. C'est le pire président qu'il soit. C'est le plus grand château qu'il ait vu. C'est l'histoire la plus drôle qu'elle ait entendue. Il n'y a que vous qui puissiez y arriver.
Le participe passé des verbes pronominaux s'accorde en genre et en nombre avec le COD s'il existe et s'il est placé avant (même si c'est l'auxiliaire être qui est utilisé).
Par chance, le COD d'un verbe pronominal est souvent le sujet.
Elle s'est coupée. (Elle a coupé qui ? se qui a pour antécédant elle)
Elle s'est coupé l'index. (Elle a coupé quoi ? l'index)
L'index qu'elle s'est coupé. (Elle a coupé quoi ? que qui a pour antécédant l'index)
La part de gâteau qu'il s'est coupée. (Il a coupé quoi ? que qui a pour antécédant la part)
Elle s'est fait vacciner (Elle s'est fait quoi ? vacciner, le COD est un verbe à l'infinitif, il n'y a pas d'accord)
Attention aux verbes pronominaux qui ont un COI et pas un COD.
Elle s'en est voulu. (Elle en a voulu à qui ? se qui a pour antécédant elle, mais ici se est un COI)